La phobie sociale chez Psychologues Bruxelles
Rougir, trembler, avoir la nausée, se sentir gêné dans ses attitudes, se sentir ridicule dans sa manière de se présenter, de parler, avoir peur de parler devant un public jusqu’à bégayer, avoir peur du regard des autres tout en ayant honte même de parler de ses peurs à quelqu’un. Voilà le quotidien de certaines personnes.
Lorsque ces réactions persistent elles peuvent bloquer l’intéressé dans ses initiatives personnelles (dans ses relations d’amitié, de couple) professionnelles ( au niveau de l’engagement d’un emploi ou dans l’accomplissement d’une tâche ou encore dans ses prises de position devant les réactions de certains collègues ).
Certaines personnes se sentent prisonnières du regard critique elles se sentent mal considérées, rejetées par les autres. Tandis que d’autres ont dû subir des humiliations, des critiques qui ont laissé des traces dans leur mémoire.
Parmi ces personnes plusieurs réactions peuvent se manifester :
- D’évitement de situations,
- Crises d’angoisse,
- Attaques de panique,
- Addictions (alcool, drogue, tabac …),
- Réactions dépressives.
Même si certaines personnes sont conscientes que c’est une peur irrationnelle elles sont cependant affectées d’une souffrance qui est bien réelle souvent nommée phobie sociale, qui envahit tous les domaines de sa vie. Pourquoi ne pas en parler avec un professionnel ?
L’échec que peut- il m’apprendre sur moi-même et sur les autres ?
L’échec est une réalité présente chez tout le monde mais vécue différemment selon les attentes du milieu scolaire, selon les aspirations individuelles et familiales ou encore selon les exigences du milieu professionnel.
Réalité qui peut être source de tensions, de cauchemars, de stress, de ruminations comme elle peut être une source de remise en question salutaire, un moyen de se ressaisir et de rebondir à d’autres engagements dans la vie.
Cette réalité peut :
- Mettre en péril le moral, la santé, la confiance et l’estime de soi.
- Modifier des repères existantiels
- Amener à développer des conduites d’échec.
Ces conduites sont : le besoin d’annuler tout réussite acquise, de limiter les activités, d’éviter le contact avec les autres, ou d’attribuer l’échec aux autres. Les personnes intéressées ne vont plus prendre des initiatives, des décisions.
Plusieurs attitudes se manifestent face à l’échec :
- Soulagement de ne pas réussir pour ne plus être confronté aux exigences du milieu, à difficultés liées à l’accomplissement d’une tâche.
- S’adonner à des conduites additives (alcool, drogue , tabac) pour ne pas être confronté à l’échec ou le vivre d’une autre manière ou encore pour justifier l’absence de réussite.
- Opportunité de se remettre en question mais parfois la personne se sent démunie et ne sait pas toujours découvrir ce qu’il faut changer pour réussir.
- Opportunité de marquer son opposition face aux exigences du milieu familial , scolaire ou professionnel.
Force est de constater que ce qui est échec pour une personne ne l’est pas nécessairement pour une autre. Parfois celui qui vit l’échec et les personnes de leur entourage sont perdus, désemparés, découragés ou interpellés.
Pourquoi ne pas se donner le temps de saisir ce qui s’est réellement passé ?
- Le temps D’ éprouver de l’estime de soi
- De (re)découvrir ses capacités réelles
- De revisiter ses attentes,
- De revoir les objectifs du milieu
- De gagner la confiance en soi.
Afin d’être acteur dans sa vie tout en étant plus en accord avec soi même et avec les autres.
Un pas reste à franchir en parler avec quelqu’un pour voir plus clair dans la situation.